Dans une tribune publiée sur le site du JDD dimanche dernier, 34 députés et six ONG ont dénoncé la pollution plastique engendrée par la distribution de 18 millions de "goodies" chaque année sur les routes du Tour de France. En tête du peloton, le député UDE des Bouches-du-Rhône François-Michel Lambert qui a fondé le groupe parlementaire Libertés et Territoires en fin d’année 2018. A ses côtés figurent des porte-paroles des ONG telles que No Plastic In My Sea, Zero Waste France et Green Cross France.
Ils appellent les organisateurs à stopper cette distribution de gadgets en plastique qui finissent au mieux dans les décharges ou les incinérateurs. « Les organisateurs du Tour, les partenaires et les sponsors de la caravane ne peuvent plus ignorer la pollution plastique qui empoisonne nos champs, nos prairies et nos montagnes, qui pollue nos cours d’eau, nos rivières, nos fleuves, nos océans. Il faut agir désormais pour éviter ces pollutions et faire entrer le Tour dans une boucle plus vertueuse", développent-ils dans la tribune qui s’adresse, plus largement, à tous les organisateurs d’événements sportifs et culturels.
A quelques jours du départ, il semble peu probable que les sponsors marques de l’événement puissent totalement revoir leur marketing. A moins que certaines n’aient déjà anticipé ce mouvement anti-plastique en remplaçant leurs goodies par des biens immatériels ou des objets respectueux de l’environnement ? Réponse sur la première étape le 6 juillet prochain.