Emballage
L’ensachage vertical sur les voies de l’optimisation
Un certain nombre de constructeurs en ensachage verticale et en scellage se préparent à lancer de nouvelles générations de matériels, notamment dans le scellage par ultrasons. Ce qui prouve qu’un des critères de performances visé, outre les hautes cadences et la flexibilité, restent bien le niveau d’étanchéité : avoir un minimum de « fuités ».
Ces tendances se retrouvent dans deux développements récents :
- L’ensacheuse verticale SVE 2515 WR de Bosch à mouvement continu. Elle peut atteindre une cadence de 200 sachets/ min en emballages standards,
- La nouvelle ensacheuses UVA Butler 4-220 présentée au salon CFIA par Latinpack (distributeur). C’est une machine très basse et d’entrée de gamme avec un prix d’achat compétitif. On est sur un concept qui joue la facilité d’intégration dans un atelier et la facilité d’accès par l’opérateur ; auxquels s’ajoutent tout une série de gains machine.
Disponibles et efficaces
Parmi les autres constats, on trouve l’importance prise par le contrôle de performances. Ce qui amène à mettre davantage en avant les critères de disponibilité et d’efficacité des ensacheuses. Par exemple, le logiciel CostFox de CFS (constructeur de l’ensacheuse Smartpacker), proposé en option, mesure et affiche en temps réel les performances de production de la machine sur le pupitre opérateur : volume de production, taux d’efficience, cadences, etc.
Les recherches d’économies existent à tous les niveaux, y compris sur la quantité de film utilisé. Le prix des matières plastiques ayant tendance à fortement augmenter. C’est un nouvel argument pour les fabricants de systèmes de scellage par ultrasons, tels que Sonimat. Les soudures étant plus fines, les quantités de films gagnées ne sont pas négligeables. Le gain d’énergie, comparé au scellage thermique qui chauffe en continu, est également significatif. Au global, le delta entre ultrasons et thermo-scellage est estimé à 20 % environ par Sonimat.
Ceci dit, il y a encore des étapes complémentaires à franchir pour le scellage ultrasons. Les constructeurs s’attachent à faire évoluer la technologie. Dans l’espoir d’apporter une solution à un double niveau : un taux élevé d’étanchéité et une vitesse maximum. L’optimum est d’autant moins facile à trouver qu’il y a une problématique film, les industriels voulant utiliser les films correspondant au parc de machines existant.
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