Le 6 juin dernier, le groupe Barilla a présenté à Berlin son rapport de développement durable 2019. « Nous voulons continuer à nous améliorer sur tous les aspects de nos produits. Le goût, la nutrition et le respect de l’environnement sont essentiels pour assurer un meilleur futur », a déclaré Paolo Barilla, vice-président du groupe.

En 2018, Barilla a revu 33 de ses recettes pour réduire les quantités de sel, gras, graisses saturées et sucre et a lancé des pâtes, sauces, pesto et produits de boulangerie avec un meilleur profil nutritionnel. Le groupe a lancé de nouveaux produits aux céréales complètes et riches en fibres, sans sucres ajoutés, et à base de légumineuses, tels que des pâtes aux légumineuses.

Les efforts sont aussi portés sur la sélection des matières premières. En France, la filière blé Harrys, mise en place pour la récolte 2018, se fixe comme objectif d’atteindre 100 % de sélections de blé meuniers récoltés sous cette filière en 2021. Un investissement de 3 millions d’euros par an.

Nutrition, environnement et bien-être animal

En dix ans, le groupe a réduit de 21 % sa consommation d’eau et de 30 % ses émissions de dioxyde de carbone. Wasa, premier producteur mondial de tartines croustillantes, a atteint la neutralité carbone.

Enfin, une attention forte est portée sur le bien-être animal, à travers des exigences adressées aux fournisseurs de matières premières animales.

Pour Barilla, cette stratégie porte ses fruits. Le chiffre d’affaires 2018 est de 3,483 milliards d’euros, en progression de 3 % comparé à 2017 (sans effet des taux de change). Le groupe en a profité pour confirmer son plan d’investissement d’un milliard d’euros sur cinq ans, approuvé en 2017. Une dynamique qui a bénéficié à l’usine d’Ames aux Etats-Unis, dont l’outil de production de pâtes a connu une extension, et à celle de Rubbiano en Italie, dédiée aux sauces, que Barilla présente comme l’usine la plus grande et la plus durable d’Europe.