Coca-Cola compte recycler 100 % de ses emballages à l’horizon 2030
« Peu importe qui vous êtes, où vous vivez et ce que vous faites le matin en vous levant, une chose est certaine : 900 tonnes de déchets plastiques sont arrivés dans les océans pendant l’heure que vous avez passée à vous préparer. Soit l’équivalent du volume de 600 berlines. C’est inacceptable et insoutenable. Si rien n'est fait, les déchets plastiques étoufferont lentement nos océans et nos cours d'eau. » James Quincey, p-dg de The Coca-Cola Company a tiré la sonnette d’alarme le 19 janvier dernier à Atlanta, siège mondial du leader des soft-drinks. Il a ensuite exposé la stratégie du groupe pour essayer d’endiguer ce phénomène en se fixant un objectif : « un monde sans déchets à l’horizon 2030». Cela signifie que le groupe américain s’engage à collecter et recycler partout dans le monde l’équivalent des 120 milliards de bouteilles qu’il met sur le marché chaque année. Cela concerne dans un premier temps les bouteilles, les canettes et les bouchons, qui représentent 85 % des emballages vendus par la multinationale.
D’ici 2030, Coca-Cola compte aussi fabriquer l’intégralité de ses emballages avec au moins 50 % de matière recyclée. En 2009, le groupe a lancé la PlantBottle faite à 30 % de matériaux bio-sourcés. Mais la marque ne veut pas s’arrêter là et cherche de nouvelle façons de produire du plastique plus « vert » et d’introduire encore davantage de matière recyclée. Mais faire des emballages recyclables ne suffit pas, encore faut-il qu’ils soient effectivement recyclés, d’où l’accompagnement partout dans le monde de démarches pour améliorer la collecte et le recyclage des plastiques et canettes.
James Quincay a également ajouté qu’il était tentant de romancer un monde sans emballage. « Supposer que si nous nous débarrassions des bouteilles et des canettes en plastique, la vie serait meilleure, pour les animaux, les humains et notre planète. Et bien, cela revient à ignorer totalement le bien que les emballages peuvent faire. Car ils aident à réduire la péremption des produits, à améliorer leur temps de conservation et à minimiser le gaspillage. Ils limitent la propagation de maladies et peuvent ainsi aider à sauver des vies. Ne l’oublions pas. »