Haribo veut redonner de la compétitivité à ses sites français
Conséquence de la concurrence sur la compétitivité entre sites européens du groupe Haribo, la filiale française est en train de mettre en œuvre un plan visant à supprimer 100 emplois sur un total de 750 répartis sur ses deux sites, Marseille et Uzès (Gard). L’entreprise nous précise qu’il n’y aura aucun licenciement. Une cinquantaine de personnes en CDI sont concernées à travers des départs volontaires à la retraite. Le reste sera la conséquence d’une baisse de l’intérim.
La mise en œuvre de cet accord, signé avec les syndicats FO et CGC le 28 juin 2016, est déjà en cours. C’est la conséquence d’un référendum, qui a eu lieu le 6 juin 2016, qui a recueilli le soutien de 72 % des votants à Uzès et 62 % à Marseille. Selon les déclarations de Jean-Philippe André, président du directoire de Haribo France, la survie d’un des deux sites était clairement en jeu.
Haribo investit chaque année plusieurs millions d’euros en investissements de productivité, de sécurité et de qualité sur ses deux sites. En revanche, le message est clair : plus d’investissements capacitaires avant d’avoir retrouvé une productivité comparable aux autres sites. Le volume de production est actuellement de 51 600 tonnes, pour un volume de ventes de 75 000 tonnes, le différentiel provenant des autres sites européens.
En parallèle, le groupe allemand finalise la construction d’une nouvelle usine de 75 000 tonnes implantée à Grafschaft, non loin du siège. Il investit également aux Etats-Unis dans une usine, basée dans le Wisconsin, pour un montant de 240 millions de dollars. Elle sera opérationnelle à horizon 2020.