Le prix Produit Isogone 2014 revient à la biscuiterie Terre d’embruns pour ses berlingots de kouign amann surgelés. Ces innovations se distinguent par leur petit format. Ces « solutions cocktail et café gourmand » sont déclinées en sept saveurs (nature, caramel, framboise, pomme-cannelle, mangue, chocolat et amande). La société Terres d’Embruns , créée en 2007 , perpétue un savoir-faire familial. Gérard Berrou, le père de l’actuel dirigeant avait rénové en 1989 la recette de kouign amann en incluant de la pomme. « C’est en 2012 que nos avons créé ce berlingot sucré à destination de la restauration hors foyer et des particuliers », précise Fabrice Berrou.

Le prix Emballage est attribué à AB Activ’Laboratoire pour ses compléments alimentaires bio anti-fatigue à croquer. « Nous nous adressons aux 80 % de personnes qui ne consomment jamais de compléments alimentaires », indique Solenn Genestay, qui a créé l’entreprise en 2011 avec Matthieu Besnard. La gamme se présente sous la forme de petits sachets nomades avec des conseils d’utilisation simples visant à populariser la consommation de compléments alimentaires. Ces compléments alimentaires aux packagings attractifs misent sur trois valeurs : « ils sont efficaces, bio et joyeux », résume Matthieu Besnard.

Le prix « Aide culinaire – Ingrédient » a été remporté par LCP pour sa présure Présuria. Ce kit fromager associe de la présure animale et du chlorure de calcium alimentaire. Il permet au consommateur de réaliser son fromage à la maison. « Nous nous approvisionnons en Bretagne en caillettes de veau. Notre procédé de fabrication est traditionnel : la macération lente de la caillette dans une saumure correspond à l’exigence AOP », indique Soizic Madec, responsable R&D et Qualité.

Le prix du jury revient à Tête en Mer pour son jus de pomme/kiwi et ulva, le premier jus du marché à base d’algues. Créée en 2014 à Saint-Malo par Olivier Le Moine, la jeune société développe un savoir faire autour du mariage entre végétaux de la mer et végétaux de la terre ( jus et soupes). « Je remercie ID Mer et le Ceva pour leur accompagnement », déclare Olivier Le Moine.