Dans son édition du 19 décembre, le Canard Enchaîné relate que lors d’un contrôle en juin 2010 de la laiterie de l'Hermitage, en Ille-et-Vilaine, les inspecteurs de la répression des fraudes ont découvert que le groupe Lactalis a vendu sous l’étiquette « lait frais » du lait chauffé à très haute température.

Le Groupe Lactalis a réagi dans l’après midi par voie de communiqué en démentant formellement avoir fraudé. Assurant que « ses procédés de fabrication, qu’il s’agisse du lait pasteurisé à L’Hermitage, […] respectent scrupuleusement le cadre légal et réglementaire ».

L’industriel ne nie pas qu’une enquête a été ouverte par l’administration en 2010 mais note « qu’aucune suite n’y a été donnée. Le Groupe Lactalis y a répondu en totale transparence : le lait en question n’a pas été vendu pour du lait frais, mais pour du lait pasteurisé, puisqu’historiquement, depuis plus de 30 ans, il subissait un traitement thermique parfaitement légal appelé « haute pasteurisation » »

Lactalis s’étonne donc dans ce communiqué de voir surgir, fin 2012, « de telles accusations sans fondement »