Le groupe volailler Duc se recapitalise pour investir dans ses outils industriels
"2013 restera parmi les années les plus difficiles pour l'aviculture française". Le groupe volailler Duc annonce la couleur dès les premières lignes dans son communiqué présentant ses comptes 2013 arrêtés au 30 avril 2014. Duc a clos l'année 2013 sur un chiffre d'affaires en hausse de 6,60 % à 201,25 millions d'euros, mais avec un résultat net négatif à - 5,22 millions d'euros. "Ce résultat pâtit de la hausse des coûts de l'alimentation, imputable à la flambée des prix des céréales et l'envolée de la prime pour le soja non OGM que doit supporter le groupe", avance-ton chez Duc. Des hausses que Duc a eu maille à répercuter auprès de la grande distribution avec laquelle les négociations ont été particulièrement tendues au second semestre 2013.
Sept sites industriels en France
Accompagné d'un cabinet d'audit, Duc a établi un business plan 2014-2016 qui fixe les lignes pour les trois prochaines années, avec un objectif principal : rétablir ses marges. Pour ce faire, le volailler compte sur un accroissement des ventes de produits frais mais aussi sur l'investissement dans ses outils industriels. Avec l'appui des pouvoirs publics et de ses actionnaires, le groupe Duc a donc entamé une démarche globale de réorganisation. Il conduira, dans les prochains mois, une recapitalisation pour se doter de moyens financiers suffisants pour mener à bien ces projets. Pour rappel, Duc dispose de sept sites de production en France : une usine de découpe de dindes et de produits élaborés à Riec sur Beulon dans le Finistère, une unité de produits panés à Gouaix (77), deux sites d'abattage et de découpe de poulets à Chailley (89) et à Bauzely (30), deux couvoirs à Charolles (71) et à Crest (26) ainsi qu'une usine de fabrication d'aliments à Montmeyran (26).