Le plan de l'Ania pour booster les exportations
La France agroalimentaire patine à l'export. En février 2017, l'excédent des échanges agroalimentaires est tombé à son plus bas niveau depuis 1994 (+321 millions d'euros), selon Agreste. Pourtant les perspectives restent bonnes. Si l'on compare la période janvier-février 2017 à la même période 2016, les exportations de produits agroalimentaires ont même progressé, grâce aux boissons, au café, au thé, aux biscuits et aux jus de fruits.
C'est pourquoi l'Ania lance un plan d'actions comprenant deux volets.
- Un programme inédit d'accompagnement des industries alimentaires en Chine :
Les exportations vers la Chine ont gagné 15 % en 2016 pour un total de 1,86 milliards d'euros. « Les opportunités sont réelles sur ce marché », souligne Michel Nalet (Lactalis), vice-président Europe et International de l'Ania. Avec le soutien de l'Union européenne, l'Ania lance un programme orienté business comprenant quatre volets par an (une participation à des salons en complémentarité du programme France, une mission Food service, une venue d'acheteurs chinois en France, des actions promotionnelles en magasins). Piloté par l'Ania, il s'appuie sur Sopexa , avec l'évaluation du cabinet Occurrence.
- La mise en place d'un club export agroalimentaire avec Business France :
A qui s'adresser pour répondre aux nombreuses questions que ne manque pas de poser l'aventure de l'export ? En partenariat avec Business France, l'Ania crée un club export agroalimentaire. L'enjeu : mutualiser les informations, prospecter et défricher de nouveaux marchés. Le club sera présidé par Catherine Chavrier, directrice international d'Eclor.