Tout ça pour ça? Mi-mars, l'Assemblée nationale a voté un amendement pour instituer une hausse de la taxe sur les huiles de palme, palmiste et coprah non durables, qui a été rejeté mercredi 4 mai par la commission du Sénat. Raison invoquée : un risque élevé de non-conformité avec les règles de l'OMC. Argument qui avait aussi été avancé par les deux principaux producteurs d'huile de palme, la Malaisie et l'Indonésie, qui ont fait pression ces dernières semaines pour le retrait de l'amendement . Le projet n'est peut-être pas complètement oublié et pourrait refaire surface dans la loi de finances, à défaut de celle sur la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, débattue à partir du 10 mai au Sénat.