Nouveau système de gouvernance à l’Ania
L’Association Nationale des Industries alimentaires (Ania) revoit son mode de gouvernance, sous l’impulsion de Jean-Philippe Girard, son nouveau président depuis juin 2013. Objectif de cette réorganisation : faire évoluer l’Ania vers une structure à l’écoute du terrain, attentive aux attentes et besoins des entreprises, quelle que soit leur taille ou leur situation géographique.
Cette décision a abouti à la nomination d’un collège de sept vice-présidents et de quatre présidents de commissions qui formeront la nouvelle équipe rapprochée (100 % masculine, notons-le !) du président de l’Ania :
Vice-président en charge des relations industrie-commerce : Jérôme Foucault, président de Raynal et Roquelaure.
Vice-président en charge du Développement Durable : Thierry Gaillard, p-dg de Mars Chocolat France.
Vice-président en charge de l’organisation territoriale : Etienne Genet, président de l’Aria de Bourgogne.
Vice-président en charge de l’agriculture et première transformation : Bruno Hot, président du syndicat national des fabricants de sucre.
Vice-président en charge des relations avec les organisations patronales : Olivier Picot, président de la fédération nationale des industries laitières.
Trésorier, vice-président en charge des finances, gestion et cotisations : Pascal Sabrié, président d’Heineken France.
Vice-président en charge des affaires européennes : Robert Volut, président de la fédération nationale des industriels de la charcuterie.
Président de la commission alimentation-santé : Gérard Boivin, président du conseil de surveillance d’Unibel SA.
Président de la commission recherche-innovation : Hubert François, président du directoire des Salins du Midi.
Président du club économie : Yves Delaine, président de Lesieur.
Président de la commission export : Michel Nalet, directeur de la communication et des relations extérieures de Lactalis.
Parmi les missions visées en priorité par l’Ania figure notamment « la construction d’une relation équilibrée avec la grande distribution en passant d’une logique de confrontation à une logique de co-construction des prix, de l’offre et des plans d’affaires ». Pas impossible, mais néanmoins très ambitieux …