Nouvelle usine : Guyader Gastronomie investit 5M€ dans son pôle cake et traiteur à Kervignac

7 novembre 2016 - Pierre Christen

Avec le transfert en 2015 du pôle charcuterie sur l’ex-usine Euralis à Saint-Agathon dans les Côtes d’Armor, Guyader Gastronomie s'était doté d' « un écrin pour produits terroir haut de gamme » (Lire notre reportage paru en décembre 2015). Le groupe breton, qui affiche un chiffre d'affaires 2015 de 78 M€ pour quatre activités (charcuteries, spécialités traiteur et traiteur de la mer, poissons fumés, spécialités végétales et bio) continue de se projeter vers l'avenir. Il mise pour cela sur de nouveaux outils, performants sur le plan industriel, tout étant au service d'un savoir faire resté proche de l'artisanat. Prévue pour mars 2017, une nouvelle usine sera dédiée au pôle cake et traiteur dans la zone industrielle du Porzo à Kervignac dans le Morbihan. C'est le fruit d'un investissement de 5 M€. « Nous avons besoin d’accompagner la forte croissance de l’activité cakes et d’accueillir l’innovation à l’instar de notre diversification sur les gammes végétales », affirme Antoine Gorioux, directeur général de Guyader Gastronomie.

L’usine éco-conçue occupera 4000 m² sur deux niveaux dont 3200 m² dédiés à la production. En termes de capacité de production, l’objectif sera de 3000 tonnes, soit trois fois le volume actuel. « L’essentiel n’est pas le volume, mais la valeur de ce que l’on produit », souligne Antoine Gorioux. Car l'heure est au développement de nouveaux marchés. En plus des cakes traditionnels, l'usine pourra élaborer toute une série de produits apparentés, y compris en sucré. De plus, un process de surgélation ouvrira les portes de marchés à l’export et des freeze centers. L'international pèse pour l'heure 10 % du chiffre d'affaires du groupe breton.

De plus, la nouvelle gamme 100 % végétale pourra être fabriquée à Kervignac, elle comprend des cakes salés végétaux, bread cake, petits plats, porridge, desserts, etc. « Cette usine sera en ligne avec notre stratégie en termes de performance industrielle et de conditions de travail », souligne Antoine Gorioux. « Les tâches répétitives seront automatisées au profit d’un redéploiement des collaborateurs sur des postes valorisés », souligne Raphaël Crozier, directeur de l’usine.

Point important : la visite de l'usine sera possible grâce à un couloir de 100 m², d'où sera visible le process de production : réduction, rissolage, préparation jusqu’à l'atelier de cutérage, embossage et emballage. « Cette volonté d'ouverture et de transparence est cruciale pour nous. Si l'on fait un boîte noire et qu’on ne montre pas ce que l'on fait, c’est là que le doute apparaît », pointe Antoine Gorioux.

Le site actuel sera conservé pour l'activité de tranchage et de futurs projets.

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