Olivier Clanchin (Triballat-Noyal) dénonce la campagne de dénigrement de Foodwatch
Dès juin 2014, nous écrivions dans le magazine Process Alimentaire , que « l’industrie agroalimentaire allait devoir faire face à un nouvelle organisation de défense des consommateurs adepte du coup d’éclat et qui ne fait pas dans la nuance ». Michel-Edouard Leclerc avait d’ailleurs été parmi les premiers à réagir aux actions de cette ONG allemande, qui a installé ses bureaux parisiens en 2013, en qualifiant leurs actions de « coup de com’ ».
Aujourd’hui, c’est Olivier Clanchin, président de Triballat Noyal, qui a trouvé les mots dans un communiqué de presse envoyé le 29 janvier pour s’insurger contre la campagne de dénigrement initiée par Foodwatch contre l’un de ses produits.
En l’occurrence, l’association se targue d’avoir obtenu l’arrêt du yaourt bio Vrai arôme naturel fruits rouges, qu’une campagne lancée en mai 2014 et alimentée par trois communiqués de presse et une pétition a attaqué avec pour leitmotiv l’absence de morceaux de fruits et la présence d’un « arôme même pas bio », dixit Foodwatch.
« Les consommateurs comprennent bien ce qu’est un yaourt aromatisé. C’est parce qu’une partie de nos clients n’apprécient pas les morceaux de fruits dans les yaourts que certains de nos produits leur sont proposés avec des arômes de fruits », écrit Olivier Clanchin, président de Triballat Noyal. Ce qui n’empêche pas ces yaourts de répondre au cahier des charges du bio, mais aussi à l’éthique défendue par cette entreprise familiale, pionnière du bio en France depuis près de 40 ans.
Olivier Clanchin ajoute qu’en effet le yaourt Vrai arôme naturel fruits rouges a laissé place à un yaourt arôme bio framboise. Mais il précise que « ce n’est en aucun cas le résultat de pressions, mais le résultat d’une évolution des produits de la marque qui s’opère du fil du temps, selon les goûts des consommateurs ou la disponibilité des matières premières ».
« Cette association n’a-t-elle pas oublié sa mission première en cherchant à tout prix à faire le buzz pour assurer à son bureau français une notoriété vite gagnée ? » s’interroge Olivier Clanchin. Ce qui nous est reproché est ridicule, il s’agit là d’un faux procès ».