Restaurateurs : la mention « Fait maison » devient plus contraignante
Force est de reconnaître que les conditions pour qu'un restaurateur utilise la mention « Fait maison » telles que définies par le décret paru en juillet 2014 ne satisfaisaient personne. Bien qu'adaptées à la réalité de la restauration moderne, qui utilise des produits d'assemblage ou élaborés, faute de main d’œuvre, elle étaient trop ambiguës, comptaient trop d'exceptions et ne correspondaient pas à l'attente des consommateurs.
Carole Delga a revu la copie. La secrétaire d’État chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l’Économie sociale et solidaire vient de réviser le décret pour aller dans le sens de la transparence et de la crédibilité. Désormais, le « fait maison » ne concerne que les produits crus transformés sur place. En clair, les produits ne peuvent pas être surgelés, sous-vide, ils doivent être non cuits ou non dénaturés par quelque procédé que ce soit.
Les seules exceptions prévues concernent les produits que le consommateur ne s'attend pas à ce qu'ils soient confectionnés sur place, tels que les pâtes, les fromages ou le pain.