Trop de sucre dans les aliments transformés selon la Fédération française des diabétiques
La Fédération française des diabétiques et l’Institut National de la Consommation (60 millions de consommateurs) ont étudié les quantités de glucides et de sucres sur près de 200 produits alimentaires. Pour les deux associations, le constat est simple : il y a trop de sucres et les industriels « ont tendance à ajouter du sucre dans une grande variété de produits. » Sont cités par exemple le saccharose, le maltose, le dextrose et le sirop de glucose-fructose. Pour la Fédération française des diabétiques, les sucres se cachent sous des noms méconnus et des étiquettes complexes, ce qui constitue une difficulté pour équilibrer la glycémie au quotidien. Elle interpelle les fabricants à indiquer de façon transparente et lisible la présence de sucres pour faciliter la vie des consommateurs.
La Fédération a aussi pris l'exemple de la Belgique, qui a signé la Convention Alimentation Équilibrée avec la fédération de l'industrie alimentaire belge (Fevia) et la fédération pour le commerce et les services (Comeos) pour améliorer l'alimentation. En ligne de mire : optimiser la composition des aliments et réduire de 5 % l'apport calorique (reformulation et diminution des portions). La reformulation des produits alimentaires se fait via une diminution des taux de sucres et de matières grasses, ainsi que par l'ajout de fibres. Les secteurs des boissons rafraîchissantes, des produits laitiers et des boissons végétales au soja ont pu diminuer respectivement leur teneur en sucre de 5 %, 3 % et 4 %. Les céréales du petit déjeuner comptent désormais -4 % de sucre, +5 % de fibres et +8,5 % de céréales complètes.