Un manifeste pour sauver le « petit-déjeuner à la française »
Le petit‐déjeuner bénéficie d’une très bonne image auprès des Français. Pourtant, un Français sur cinq dit ne pas prendre de petit‐déjeuner tous les jours d'après une étude CSA menée en mars 2014 pour le compte d'Unijus, l'interprofession des fabricants de jus de fruits. Chez les jeunes, surtout, ce repas est déstructuré, raccourci voire totalement ignoré. D’après Pascal Hébel, Directrice du Département consommation du CREDOC, ce phénomène s’est fortement accentué en 10 ans.
Pour enrayer ce déclin, les professionnels français des principaux produits concernés (jus de fruits, lait, pain, et confiture), appellent les acteurs publics et privés à signer leur manifeste en faveur de la promotion du « petit‐déjeuner à la française ».
Représentés par UNIJUS (Union Nationale Interprofessionnelle des Jus de Fruits), SYNDILAIT,
(Organisation professionnelle des fabricants de laits de consommation liquides), la
Fédération des Artisans Boulangers‐Pâtissiers de Paris, le groupe « fruits » de la FIAC
(Fédération des industries d'aliments conservés), et en partenariat avec le Club de la Table
Française, ils sollicitent :
- l'engagement des services de l'Etat pour faire du petit‐déjeuner une priorité des programmes nationaux de santé publique (le Programme National Nutrition Santé (PNNS)), intégrer le petit‐déjeuner dans les communications officielles de l’Institut National de Prévention et d'Éducation pour la Santé (INPES), inscrire le petit‐déjeuner dans le parcours éducatif de santé à l’école.
- Les élus et les acteurs de la vie locale et associative pour favoriser une coordination des actions prises à l’échelon local en faveur du petit-déjeuner, notamment en ciblant de façon prioritaire les enfants et les adolescents, profiter du temps parascolaire et périscolaire pour favoriser la prise d’un petit-déjeuner quotidien.
- Les acteurs économiques et professionnels de santé pour valoriser le petit‐déjeuner dans le cadre de leurs actions de communication, sensibiliser les salariés des entreprises de l’alimentaire à la nutrition, faire de la pédagogie auprès des patients, en particulier des parents, etc.