En 2020, Nutella a largement trusté le classement des meilleures ventes. En pleine pandémie, la pâte à tartiner de Ferrero s’est même payé le luxe de recruter de nouveaux consommateurs, alors qu’elle est déjà le leader incontesté de son marché. Mais dans une période où les consommateurs redécouvrent les joies de la pâtisserie et du petit-déjeuner, la tentation est grande pour les entreprises de vouloir grignoter une part du gâteau. Pour les jeunes sociétés qui n’ont pas la force de frappe du groupe italien, l'un des axes d'innovation consiste à "twister" la composition noisette-cacao en ajoutant des ingrédients originaux. Voici quelques exemples lancés ces derniers mois. Point commun : ces recettes se passent toutes d’additifs et affichent un prix assez élevé.
Graine d’Or aime le lin
Lancée en 2020, la marque Lin Lov a été développée par Graine d’Or, installée à Pau (64). L'offre est centrée sur les tartinables bio à base de lin français, dont une pâte à tartiner chocolat-noisette du Piémont. La marque met en avant la richesse nutritionnelle du produit : deux cuillères à café apportent 153 % des apports recommandés en omégas 3. La recette se compose de lin doré (60 %), pâte de cacao (10 %), sirop d’érable, huile de lin et noisette (9 %), soit 588 kcal/100 g. Compte-tenu de la richesse en lin, cette pâte à tartiner possède une saveur particulière et un fort collant en bouche, aussi Graine d’Or recommande de l’utiliser en mélange avec d’autres ingrédients. Ce produit est vendu 12 € les 210 g.
Funky Veggie joue avec le haricot rouge et la cacahuète
Située à Montmagny (95), la société Funky Veggie commercialise des snacks, des biscuits apéritifs, des céréales et depuis peu, des pâtes à tartiner bio. Leur dernière référence bio et végétale associe cacao, cacahuète et haricot rouge. La légumineuse permet d’avoir une composition deux fois moins sucrée qu’une référence classique. Le produit contient de la purée de haricots rouges (30 %), du sucre de fleur de coco, du beurre de cacahuètes (19 %), de l’eau, et de la poudre de cacao (4,3 %). Il apporte 262 kcal aux 100 g et il est commercialisé 3,95 € les 200 g.
Amaltup craque pour le lait de chèvre
Créée en 2018 à Parçay-sur-Vienne (37), Amaltup utilise le lait de chèvre issu des surplus de production saisonnier. Après avoir lancé des barres, des tartinables, des crackers, l’entreprise commercialise depuis début décembre une pâte à tartiner bio mêlant pralin, chocolat, lait de chèvre et crème de châtaigne. Composée de pralin (31% dont la moitié de noisette), de lait de chèvre (22 %), de châtaigne (20 %), de sucre de canne et de chocolat (7 %), la recette affiche 347 kcal aux 100 g. Cette pâte à tartiner est commercialisée 5,95 € les 180 g.
Graine de Choc s’amuse avec la fèverole
Basée à Beuvraignes (80), Graine de Choc valorise des graines de féverole en tartinable, en soupe et en pâtisserie. Pour les fêtes de fin d’année, elle a mis au point une pâte à tartiner cacao-noisette dont la texture se rapproche d’une pâte à modeler. Atout qui lui permet d’être utilisé par les enfants en tant que jouet comestible, mais qui permet aussi aux plus grands de réaliser des décors, des figurines et des confiseries. La Choc à Modeler est composée de purée de féveroles (47 %), sucre, pâte de noisette (17 %), poudre de cacao maigre (2,4 %), jus de citron et de sel, pour une valeur énergétique de 319 kcal aux 100 g et un Nutri-Score A. Elle vendue environ 6 € les 220 g.