Le végétal continue d’être source d’innovation. Pour preuve, le projet AlinOVeg (Innover en alimentation d’origine végétale) vient d’être annoncé par son consortium, à savoir Roquette (porteur du projet), Eurial, GreenCell, AgriObtention, Inrae et Université Lumière Lyon 2. Les partenaires s’associent pour cinq ans afin de développer une filière française de sources végétales (protéines de pois et de féverole) et de proposer des solutions alternatives aux fromages et desserts laitiers. Il est question de mettre au point de nouvelles variétés de légumineuses plus adaptées pour fournir des ingrédients fonctionnels, avec une organoleptique moins marquée et avec une densité nutritionnelle intéressante. Les partenaires vont aussi travailler sur de nouveaux procédés de fermentation et de valorisation, ainsi que mettre en place des filières de production locales plus résilientes.
Un projet soutenu par France 2030 via Bpifrance
Soutenu par l’État dans le cadre de France 2030, AlinOVeg est labellisé par les pôles de compétitivité Vitagora, Bioeconomy For Change et Clubster Nutrition Santé Longévité. Il dispose d’un budget de 11,4 M€ dont 8,3 M€ de financements publics. « AlinOVeg est le plus grand projet d’innovation collaborative soutenu par France 2030 dans le domaine de l’alimentation. Ce dispositif permettra des retombées pour les consommateurs en termes de nouveaux produits végétaux, sains et bons, ainsi que l’apport de nouvelles variétés, pratiques agricoles et ingrédients protéiques à l’ensemble de la filière », souligne Ariane Voyatzakis, responsable du secteur agroalimentaire à Bpifrance.
« Portés par une même dynamique collective et une même ambition, nous avons à cœur de contribuer au développement de toute une filière de sources végétales et de proposer des solutions saines, durables et savoureuses répondant aux attentes des consommateurs d’aujourd’hui et des générations futures. Ce projet contribuera à la révolution alimentaire actuelle, dans laquelle nous sommes engagés, et à l’essor de la gastronomie végétale », termine Sergio Neves, head of open innovation chez Roquette.