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Formation CQP "conducteur de machines" : Le Cellier des Princes témoigne
En avril 2018, le CTCPA a clôturé sa première session de CQP (certificat de qualification professionnelle) «conducteur de machines» interentreprises en région Paca. Cinq entreprises ont participé. Un groupe de six personnes a ainsi été constitué. Parmi elles, deux conductrices de la ligne d’embouteillage du Cellier des Princes, cave coopérative de l'appellation Châteauneuf du Pape, étaient présentes. Leur tuteur et œnologue, Thierry Ferlay, témoigne sur le site du CTCPA.
Pourquoi cette formation ?
« Nous avons pensé que cette formation CQP spécifique pour les conducteurs de machines serait parfaitement adaptée à notre situation. Nous avions deux conductrices de ligne qui formaient une bonne équipe, avec une expérience différente de la ligne d’embouteillage. Pour l’une, parmi nous depuis trois ans, l’idée était de valider et développer ses compétences. Pour l’autre, récemment recrutée, il s’agissait de mettre le pied à l’étrier. »
Comment s’est déroulée la formation ?
« J’étais leur tuteur donc j’ai bien suivi le déroulement et l’organisation. Il y a eu des comités de pilotage tout au long de la formation qui ont permis de suivre les évolutions. Elles m’ont également raconté ce qu’elles apprenaient pendant la formation, on a pu échanger régulièrement, ce qui est un point très positif. C’était très intéressant car nous avons pu observer les connaissances que nos deux collaboratrices avaient au départ et refaire le point à la fin. Nous avons constaté une très belle évolution.
Quel bilan faites-vous ?
« Nous avons vu les acquis se manifester au fur et à mesure des cinq mois de CQP, de novembre à avril. Nos deux conductrices ont mieux compris pourquoi il y avait certaines procédures à respecter et certaines actions à mener. Elles se sont posées des questions qu’elles ne s’étaient pas posées avant. Elles font leur travail aujourd’hui avec encore plus de conscience et donc plus de qualité et de contrôle. Le bilan est très positif, elles referaient bien volontiers la formation, qui leur a même donné envie d’en suivre d’autres, plus courtes et ciblées sur le vin. Cela a amené une ouverture d’esprit intéressante pour elles et pour l’entreprise donc que du positif ! »