La réunion sur le même site à Saint-Lô d’un lycée, une école d’ingénieur et d’un centre technique crée une nouvelle dynamique pour l’agroalimentaire en Basse-Normandie.

Cette rentrée de septembre a une saveur particulière pour les 42 étudiants de troisième année de l’ESIX Agro A de Caen. La première promotion de l’école d’ingénieur (issue de l’IUP de Caen) a, en effet, pris ses quartiers à Saint-Lô, dans les anciens locaux du service Veille de l’Adria Normandie et dans l’ex-pépinière d’entreprise.“Notre halle est dédiée à la transformation de la viande, des produits de la mer et des végétaux. Nous venons d’ailleurs d’investir dans des systèmes de découpe ultrasons (Sodeva) et jet d’eau (Mécatronic) pour compléter les équipements. Pour les technologies laitières, les jus, la boulangerie/pâtisserie, les travaux pratiques et les projets d’entreprises seront réalisés à la hall du lycée”. explique Valérie Prod’Homme, ingénieur d’études produits et procédés innovants à l'ESIX Normandie.

Nouveaux ateliers et laboratoires

La halle de l'ESIX vient étoffer encore plus le Pôle agroalimentaire de Saint-Lô où sont implantés, rappelons-le, le Laboratoire interprofessionnel laitier de normandie (Lilano) et la halle technologique du Lycée agricole et agroalimentaire Saint-Lô Thère. L’établissement est à la fois un CFA, un CFPPA et une Enil. Fin 2012, il accueillera les départements Innovation et Sécurité des aliments de l’Adria Normandie. Ceux-ci quitteront Villers-Bocage pour emménager à côté de leur nouvel atelier confiné P2+ et son laboratoire P3. L’Adria Normandie, dont le siège est à Saint-Lô, avait annoncé le projet en 2008 (lire Process alimentaire d'octobre 2008). “Nous sommes en train de finaliser le budget". explique Thierry Petit, directeur administratif et financier d'Adria Normandie. L’unité technique permettra de tester l’évolution de dangers émergents tels que les virus et les pathogènes, et de mesurer l’impact des procédés sur ces risques.