La pandémie liée au virus SARS-CoV-2 a généré en mars une tension sur les produits désinfectants à base d’alcool. Ce qui a entraîné en mars une pénurie de gels hydroalcooliques. Par conséquent, l’arrêté du 16 mars a donné la possibilité de fabriquer des gels et solutions hydroalcooliques selon les préconisations de l’OMS. Ceci afin de permettre un approvisionnement plus large en substances actives des désinfectants au-delà des sources listées par l’Agence européenne des produits chimiques. La Direction générale de la répression des fraudes (DGCCRF) s’est ainsi assurée de l’efficacité et de la sécurité des solutions de gels hydroalcooliques disponibles sur le marché.
Sur les 180 prélèvements réalisés à la date du 12 novembre, près des trois-quarts des produits ont été déclarés soit non conformes (38 %), soit non conformes et dangereux (35 %). Plus précisément, 21 produits (13 % du panel analysé) ont présenté une teneur en alcool insuffisante, tandis que 36 produits (22 % des produits analysés), présentant au départ une teneur en alcool suffisante, ont également été déclarés non conformes et dangereux en raison de leur étiquetage minimisant les dangers présentés par ces produits. Par ailleurs, 61 produits (38 %) ont été reconnus non-conformes du fait d’un étiquetage incomplet ou incorrect.
Sur son site, la DGCCRF a enregistré une hausse des rappels de gels hydroalcooliques depuis le mois de mars.
A lire dans notre numéro de décembre, notre dossier : "Produits d’hygiène : s’approvisionner en pleine pandémie".