Qualité
Des gels hydro-alcooliques moins agressifs
Savons doux, savons désinfectants, solutions hydro-alcooliques, la diversité des produits d’hygiène des mains n’a cessé de s’enrichir. En 2009, le risque de pandémie de grippe aviaire a entraîné un pic de consommation des gels hydro-alcooliques. Ces derniers ont alors largement investit les sas hygiène des usines en tant que solution désinfectante, en complément de l’utilisation de savons doux. A base d’alcool, ils ont été mis en avant pour leurs activités bactéricide, fongicide et éventuellement virucide. Faciles d’emploi, ils s’évaporent et sèchent rapidement, sans rinçage. Leur utilisation fréquente et répétée a toutefois un inconvénient. Du fait de la présence d’alcool, ces gels conduisent à un assèchement et à des irritations de la peau. Pire, des crevasses se forment à terme sur les mains. Deux risques majeurs surviennent alors : soit le personnel n’utilise plus ces produits, entraînant des problèmes d’hygiène. Soit, les micro-coupures et crevasses apparues à la surface de la peau servent de refuge aux microorganismes, devenant ainsi des sources de micro-contaminations sur les chaînes de production. Améliorer la tolérance cutanée de ces solutions pour garantir une hygiène optimale des denrées alimentaires, mais aussi le confort des opérateurs est, dès lors, l’objectif des fournisseurs et des industriels.
A l’heure actuelle, de nombreuses solutions se développent, mais comme le rappelle Cédric Travaillé, consultant et manager opérationnel du service formation à l’Adria Développement : « Un gel hydro-alcoolique ne remplace pas un bon lavage des mains, qui se résume à l’utilisation d’un savon doux avec de l’eau, suivi d’un rinçage. Un gel hydro-alcoolique peut être utilisé en complément du lavage des mains, mais il ne s’y substitue pas. »
Retrouvez toutes les solutions développées par les fournisseurs pour contrebalancer les effets négatifs des gels hydro-alcooliques dans notre numéro de juin 2013.