Le spécialiste des ingrédients d’origine végétale Roquette vient de lancer un programme d’audits partagés à destination de ses clients. L’objectif est de permettre aux entreprises d’évaluer simultanément le même fournisseur via un seul audit tiers tout en maintenant le même niveau de sécurité et de qualité. « Cette démarche fait suite à une prise de conscience sur l’évolution des politiques d’audits de nos clients qui recherchent en permanence des pistes d’optimisation de leurs audits fournisseurs », affirme Katia Jambart, responsable du service qualité client de Roquette.
Pour ce faire, le groupe nordiste a fait appel au prestataire de service Intertek, spécialisé dans l’assurance qualité. « Connaissant l’expertise d’Intertek dans la mise en place des audits partagés et ses outils à disposition pour leur organisation, c’est tout naturellement que nous les avons choisis pour nous accompagner dans le développement et la mise en œuvre de cette nouvelle pratique d’audits partagés pour nos clients du secteur agroalimentaire », poursuit-elle.
Ce programme permet ainsi aux entreprises de bénéficier d’une inspection réalisée par un auditeur certifié et mandaté par Intertek, ainsi que d’obtenir un rapport d’audit personnalisé et sur-mesure. « Cette formule donne la possibilité de réaliser des économies en termes de temps (préparation, déplacement et rédaction) tout en gardant le même niveau d’exigence. De plus, bien qu’initiée bien avant la situation sanitaire mondiale que nous connaissons aujourd’hui, cette démarche répond aussi parfaitement aux contraintes actuelles de limitation des déplacements », commente Katia Jambart.
En pratique, l'audit fournisseur est basé sur les bonnes pratiques de fabrication et les lignes directrices du système HACCP. « Il intègre également les directives de la Global Food Safety Initiative (GFSI), celles des normes ISO 9001, ainsi que des exigences spécifiques des clients », précise Valérie Renoncourt, responsable de la partie Food d’Intertek France. Roquette a contribué à l’élaboration de la grille. « Nous avons optimisé le support existant afin qu’il réponde à 100 % au besoin de l’audit partagé. Une attention particulière a été portée sur la qualité opérationnelle et aussi sur les demandes spécifiques des clients qui sont prises en compte pour l’élaboration du planning d’audit », commente Katia Jambart.
La démarche permettra d'évaluer les sites aussi bien en France qu'à l'international. Le démarrage des audits est prévu début novembre 2020.