Les troubles musculo-squelettiques (TMS) ont des origines multifactorielles. Ergonomie du poste et environnement des salariés sont des éléments à prendre en considération. Ce plan d’actions national a pour objectif d'améliorer les conditions de travail dans la filière alimentaire.

Les troubles musculo-squelettiques (TMS) représentent plus de 85% des maladies professionnelles à l’échelle nationale (Source : Insee). En tête des secteurs industriels qui affichent un fort taux de pénibilité au travail, l’agroalimentaire. C’est dans ce contexte que le Ministre délégué à l’agroalimentaire, Guillaume Garot, a mis en place un comité de pilotage regroupant organisations syndicales et employeurs. Ce dernier a pour rôle d’élaborer un plan national d’actions visant à améliorer les conditions de travail du secteur agroalimentaire. Avec un objectif en ligne de mire : retrouver l’attractivité de la filière.

Les TMS sont des pathologies qui apparaissent dans le temps. Difficiles à identifier, elles ont des origines multifactorielles. Posture, cadences de travail, répétition des gestes sont des éléments à prendre en compte, sans oublier l’environnement du salarié comme le froid ou encore le stress. D’où l’importance de la prévention des conditions de travail des salariés. Dans le cadre de ce projet, quatre thématiques de travail ont été définies. La première met l’accent sur l’environnement physique de travail des opérateurs et sur leur santé. La seconde vise à instaurer un dialogue professionnel dans les entreprises, notamment comme la place des salariés dans les prises de décisions. Un autre axe consiste à travailler sur la conception des organisations et des systèmes de travail. Enfin, un dernier volet s’intéresse à l’enseignement et à la formation à la qualité de vie au travail des salariés.

Ce plan d'actions sera finalisé et rendu public en juin 2014. Un prochain comité de pilotage est d’ores et déjà programmé à la fin du mois de février.