Bel se réorganise pour « libérer » l’innovation
Depuis 2015, Les dirigeants de Bel ont engagé le groupe français dans un processus d’adaptation aux nouvelles attentes des consommateurs. Cela s’est traduit dans les faits par des efforts de transparence, comme l’ouverture à la presse de l’usine Babybel d’Evron (53) (Lire Process Alimentaire, novembre 2016), et – plus significatif – le rachat en 2016 de MOM (Materne, Pom’Potes, Mont Blanc) signant son entrée sur le segment du snacking sain.
Dans cette logique, le groupe veut simplifier ses modes de fonctionnement et ses organisations. Cela concerne principalement son siège social basé à Suresnes (Hauts-de-Seine). Le groupe prévoit un plan de départ volontaire, accompagné d'un plan de reclassement, qui pourrait conduire à la suppression de 160 postes et à la création de 116 postes, sur un effectif de 3 800 salariés en France.
Le groupe espère renforcer sa dynamique d‘innovation et libérer les ressources pour accélérer le développement de ses marques. Les activités industrielles ne seraient pas impactées.