Coup d'envoi des rencontres régionales pour l'agroalimentaire !
C'est aujourd'hui que sont lancées les "rencontres régionales pour l'avenir de l'agroalimentaire". Ces tables-rondes organisées par le ministère du Redressement productif et par le ministère de l'Agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt « vont se dérouler tout l'hiver, nous explique Guillaume Garot, ministre délégué à l'agroalimentaire. Elles vont permettre de détailler le plan agroalimentaire que nous allons présenter au printemps prochain. Nous allons arriver avec des problèmes concrets et identifiés comme la nécessité de mieux exporter, rendre plus attractif les métiers de l’agroalimentaire ou encore les attentes sociétales. Nous avons des propositions à faire mais ces rencontres vont permettre de les préciser et de les corriger afin que le plan proposé soit véritablement l’écho des préoccupations du secteur ».
Des "poches de fragilité" dans l'agroalimentaire
Parmi les grands enjeux : l'export. Car si la balance de l’industrie agroalimentaire est excédentaire (8 milliards d'euros), elle est essentiellement portée par des filières comme les vins et spiritueux ou encore les produits laitiers. « Derrière, il y a des poches de fragilités, des filières qui ont besoin d'être consolidées pour renforcer leur compétitivité », constate-t-il.
Pour le ministre, le rôle de l’Etat n’est pas « d’imposer une démarche ascendante, mais au contraire de favoriser et d’entraîner les acteurs dans une analyse commune ». Tous les acteurs de l'agroalimentaire sont conviés à ces tables-rondes régionales : collectivités locales, entreprises, organisations professionnelles et représentatives de salariés, interprofessions, distributeurs, instituts de recherche, financeurs, associations de consommateurs, associations environnementales, etc.
Un budget dédié à l'agroalimentaire dans la BPI
Les régions vont donc jouer un rôle clef. Parallèlement, leur rôle sera, au cœur de la politique gouvernementale, d'accompagner les entreprises à travers la future Banque publique d'investissement « qui permettra d'élargir aux PME les crédits impôts recherche », souligne Guillaume Garot. Pour la première fois, elle aura une ligne dédiée aux projets de l'agroalimentaire, dotée d'environ 1,5 à 2 milliards d'euros.