Le 8 octobre, le Synabio, qui compte plus de 200 entreprises bio, a présenté les dernières évolutions du cahier des charges de son label RSE créé en 2014. Rebaptisé BioED, la nouveau label s’est appuyé sur la norme Iso 26 000 et la consultation de plus de 250 parties prenantes (ONG, consommateurs, producteurs, transformateurs, pouvoirs publics,…) pour définir les 27 critères d’évaluation. L’objectif : garantir que les entreprises labellisées soient bio et responsables.

Ainsi huit nouveaux objectifs ont été inscrits au cahier des charges :

1. Inscrire la RSE au cœur de la réflexion stratégique des entreprises bio au service d’une performance globale

2. Favoriser des conditions de travail permettant l’épanouissement et l’implication des salariés dans les projets d’entreprises

3. Améliorer l’impact environnemental des entreprises bio à toutes les étapes du cycle de vie de leurs produits (approvisionnement, transformation, distribution, consommation)

4. Veiller au respect des droits de l’Homme et favoriser une juste répartition de la valeur dans les filières d’approvisionnement

5. Participer au développement durable des filières bio

6. Favoriser l’authenticité et la naturalité des produits biologiques

7. Encourager la transparence des entreprises bio sur leurs enjeux RSE et l’implication de leurs parties prenantes dans leur résolution

8. Favoriser l’accès à l’alimentation biologique sur les territoires d’implantation des entreprises bio

Déjà 36 entreprises bénéficient de cette labellisation dont les principaux acteurs du secteur (Biocoop, Bjorg Bonneterre et Cie, Naturalia, Léa Nature, La Vie Claire,…).