Pôles de compétitivité : Céréales Vallée et Végépolys comme Terralia et Pass veulent fusionner
Le gouvernement a lancé la phase IV des pôles de compétitivité. Le but ? Labelliser les pôles pour 2019-2022, en encourageant les rapprochements pour créer des entités pesant au plan européen. Après la fusion en 2017 d’Agri Sud-Ouest Innovation et de Qualiméditerrannée, c’est au tour de Céréales Vallée et Végépolys, ainsi que de Pass et Terralia de vouloir se rapprocher.
Le grand pôle du végétal
Céréales Vallée et Végépolys veulent se regrouper pour former un pôle de compétitivité d’envergure mondiale autour du végétal. Les deux structures, respectivement basées à Clermont-Ferrand et Angers, vont ainsi atteindre une taille critique en termes d’adhérents, de projets et d’autofinancement. Elles concentrent déjà plus de 520 adhérents sur l’amont de la filière, les productions végétales et la transformation/distribution. A elles deux, elles ont déjà labellisé plus de 750 projets pour un total de 2,2 Mds € d’investissement en R&D. En septembre 2018, Céréales Vallée a déjà fusionné avec le cluster d’excellence Nutravita, spécialisé en nutrition santé.
Le nouveau pôle issu de ce rapprochement serait présent dans quatre régions françaises : Bretagne, Pays de la Loire, Centre-Val de Loire et Auvergne-Rhône-Alpes. Le siège resterait à Angers, avec une agence à Clermont-Ferrand et des antennes régionales à Saint-Pol de Léon, Orléans et Lyon ainsi que des bureaux à Nantes, à Rennes mais aussi en Chine et en Amérique du Sud.
Un pôle ancré dans le grand Sud-Est
De leur côté, Terralia et Pass veulent axer leur nouveau pôle autour de l’alimentation, du bien-être et de la naturalité. Quatre marchés sont visés : aliments/boissons, ingrédients santé, cosmétiques et ingrédients pour arômes et parfums. Le pôle sera surtout ancré dans le grand Sud-Est de la France (régions Auvergne Rhône Alpes et Sud Provence Alpes Côte d’Azur, et sur le territoire Languedoc-Roussillon de la région Occitanie). Quatre implantations sont prévues à Avignon, Forcalquier, Grasse et Lyon. L’écosystème regroupe plus de 450 membres, 450 projets d’innovation accompagnés et 650 M€ d’investissements en R&D.