Aller au contenu principal

Gaspillage alimentaire : de nouvelles exigences

Un projet de loi a été présenté lundi 6 janvier en Conseil des ministres. Il ratifie l’ordonnance issue de la loi Egalim qui étend les dispositions prises par la loi Garot de 2016 en matière de gaspillage alimentaire.
  • Publié :
  • Modifié :
  • Auteur : Pierre Christen
Don-AdobeStock_278158181.jpg

Depuis le 1 er janvier 2020, l’ordonnance issue de la loi Egalim accentue les exigences en matière de gaspillage alimentaire. Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation a présenté lundi 6 janvier en Conseil des ministres le projet de loi qui va la ratifier.

Le texte étend à l’industrie alimentaire et à la restauration collective l’interdiction de rendre impropre à la consommation les invendus alimentaires qui sont encore consommables. Une obligation déjà en cours dans le domaine de la distribution alimentaire. L’ordonnance prévoit une amende de 3 750 euros pour le non-respect de l’interdiction assortie éventuellement d’affichage ou diffusion par voie de presse.

Le texte étend également aux industriels ayant un chiffre d’affaires supérieur à 50 millions d’euros (ainsi qu’aux opérateurs de la restauration collective réalisant plus de 3000 repas par jour) l’obligation de proposer une convention aux associations habilitées d’aide alimentaire pour le don de denrées consommables et non vendues.

Une dernière disposition concerne uniquement les opérateurs de la restauration collective privée. L’obligation de lutte contre le gaspillage alimentaire leur est désormais imposée. Une démarche qui devra être réalisée à la suite d’un diagnostic préalable.

Mots-Clés

VEOLIA VISUEL
Entre stress hydrique, pression réglementaire et enjeux économiques, l’industrie agroalimentaire doit repenser sa gestion de l’eau. Découvrez comment Veolia accompagne les industriels avec des solutions éprouvées de traitement, réutilisation et valorisation des eaux. Études de cas à l’appui. Lire l’article complet.