Automatismes et robotique
Les nouveaux standards de productivité
Destination performances ! On ne peut y arriver dans l’industrie alimentaire qu’en passant par les stations suivantes : productivité, réactivité, flexibilité, adaptabilité-modularité. On pourrait y ajouter d’autres mots-clés, comme communication, toutes les machines fonctionnant en réseau, comme simplification/uniformisation des systèmes d’automatismes et comme robotisation des opérations, en train de devenir incontournables au moins pour certaines opérations, au seuil de cadences que les industries dépassent aujourd’hui.
La productivité passe en particulier, si on veut suivre les progrès de l’électronique, par le changement des structures d’automatismes : amélioration de l’outil existant, migration vers de nouveaux composants... Mais, la décision d’investir dans l’automation est souvent freinée. Les arguments à faire valoir sont pourtant nombreux: facilité de maintenance, réduction des stocks de pièces détachées et des heures de formation... À toutes ces possibilités d’amélioration, les équipementiers peuvent apporter des réponses ciblées.
L'enjeu de la robotisation
L’autre voie d’amélioration de la productivité est la robotisation. Un domaine où l’industrie française accuse du retard par rapport à des pays comme l’Allemagne et l’Italie. Les investissements sont en partie freinés, d’après les constructeurs, en raison de l’impact social, mais ils le sont aussi par les difficultés d’intégration des postes robotisés. Les hautes cadences vont inévitablement pousser vers ce type de solution, qui intéresse toutes les opérations rapides et surtout répétitives; elles seront aidées aussi par la baisse du coût des composants. En sachant que la robotisation a besoin des progrès de la vision, comme d’un œil de contrôle , qui reste un facteur limitant dans certains cas.
Process Alimentaire refait le point sur les chariots AGV (Automated Guided Vehicle). L’arrivée, certains disent le retour, du système de navigation par géoguidage va-t-il démocratiser le marché ? Là est la question aujourd’hui, à laquelle l’article tente d’apporter une réponse. L’analyse montre que la méconnaissance est autant celle du champ d’applications dans l’usine que des capacités des chariots eux-mêmes. La rationalisation des systèmes est le fil rouge de ce dossier, en rappelant que l’automation peut servir à optimiser la production, du point de vue quantité comme du point de vue qualité.
Retrouvez l'intégralité du dossier "Automatismes et robotique : les nouveaux standards de la productivité" dans le numéro d'avril 2011 de Process alimentaire.
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