Coca-Cola Europacific Partners France (CCEP) poursuit sa stratégie de développement du verre consigné en France. Il y a un an, le groupe s’était engagé à devenir le premier fournisseur de boissons sans alcool 100 % consignées pour les cafés, hôtels et restaurant (CHR). C’est désormais chose faite. Après Fuze Tea et Tropico en mai 2022, puis Sprite et Fanta en octobre dernier, Minute Maid a rejoint le portefeuille des boissons distribuées en format consigné en mars 2023. Toutes ces marques sont distribuées dans une bouteille unique de 25 cl. 

CCEP revendique une économie de 18 millions de bouteilles en verre à usage unique réalisée en 2022. Et pour 2023, le groupe estime que ce sont près de 70 millions de bouteilles à usage unique qui ne seront pas produites.

Aménagement de la ligne de production des Pennes-Mirabeau

Pour accompagner ce déploiement, CCEP France a aménagé une ligne de production dans l’usine des Pennes-Mirabeau, près de Marseille (13). Le groupe peut désormais produire, embouteiller et déconsigner les bouteilles de 25 cl de Sprite et Fanta dans l’Hexagone, en complément des bouteilles de 22 cl de Coca-Cola, déjà produites sur le site. D’autres bouteilles de Coca-Cola sont également lavées et re-remplies dans l’usine de Clamart (92). 

Pour Olivier Larose, directeur développement durable de CCEP France, « le passage à un modèle consigné en verre pour les cafés, hôtels et restaurants est une avancée majeure pour l’ensemble de la filière, et nous sommes fiers d’impliquer dans cette démarche les cafés et restaurants de France qui distribuent nos boissons. Nous constatons également que cela s’adapte à la demande des professionnels, pour simplifier la collecte, et à celle des consommateurs, pour profiter de nos boissons de manière plus durable. »

Pour rappel, selon l’Ademe, le niveau d’émission de gaz à effet de serre (GES) d’une bouteille en verre consigné est 77 % inférieur à celui d’une bouteille en verre à usage unique. CCEP France ambitionne de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30 % sur l’ensemble des activités de l’entreprise d’ici 2030 (par rapport à 2029). 52 % de ses émissions de GES étant liées aux emballages, le passage en 100 % consigné représente une avancée non négligeable.