En 2018, Cémoi a conclu un partenariat avec Certinergy et Solutions pour élaborer un projet d’efficacité énergétique pour son site de production de chocolat à Perpignan. Une refonte de l’installation frigorifique intégrant une récupération de chaleur a été proposée pour une enveloppe de 2 990 000 €.

« La production d’eau glacée représente 30 % de la consommation électrique du site soit 400 000 € par an. La proposition novatrice de Certinergy et Solutions et le marché favorable des contrats de certificats d’économies d’énergie (CEE), nous ont permis de remplacer la totalité de notre installation frigorifique tout en réalisant 20 % d’économies », confie Stéphane Joubert, responsable des projets techniques chez Cémoi. 

Des économies d’énergie au rendez-vous

Certinergy et Solutions s’est engagée sur une durée de cinq ans dans le cadre d’un contrat de performance énergétique. Le contrat portait sur les économies réalisées grâce à la refonte de la production de froid, la récupération d'énergie pour chauffer l’eau chaude sanitaire et les réseaux à 60°C. Trois ans après, les économies sont visibles avec une réduction annuelle de 78 000 €.

La solution de régulation OCP, qui permet de définir des consignes dynamiques adaptées au besoin réel de l’usine, devrait permettre d’économiser 15 000 € supplémentaires chaque année. Les bilans annuels effectués en septembre viennent récompenser les efforts fournit depuis 2019. « Sur l’année qui vient de s’écouler, nous avons pu constater des économies de 670 MWh », se félicite Antoine Fauchère, ingénieur suivi des performances chez Certinergy et Solutions.

Un projet qui s’inscrit dans la politique RSE du groupe Cémoi

Après le succès de ce premier projet, le groupe n’a pas hésité à le démultiplier sur ses autres sites industriels. Aujourd’hui, sept sites sur neuf ont vu leurs installations frigorifiques rénovées et des économies d’énergies significatives ont été réalisées.
Cette démarche vient rejoindre d’autres initiatives RSE comme la mise en place d’ombrières et de toitures photovoltaïques, le raccordement à des réseaux collectifs alimentés par de la chaleur fatale ou encore l’alimentation de méthaniseurs par les effluents d’eau industrielle issus des laveries.