Emballage
Inotec étiquette les puces RFID dans la masse
Pour l'instant utilisée pour la traçabilité des bacs plastiques et des emballages réutilisables effectuant des rotations, l'innovation d'Inotec pourra demain servir à tous les emballages. Il s'agit d'une nouvelle étiquette, l'inotag DioBond, qui mêle deux technologies : la RFID et l'IML (In-Mould Labelling). De quoi permettre à l'antenne RFID d'être intégrée dans la masse du plastique, comme l'étiquette imprimée d'un beurrier ou d'un pot de glace. « L'étiquette est déposée dans le moule d'injection au moment de la fabrication du produit plastique. Après injection, elle fait partie intégrante du produit fini, offrant une surface lisse sans bordures, avance Bernard Pagnon, responsable de la filiale française d'Inotec. Cela élimine toute contamination possible sous l'étiquette. » Surtout cela permet à l'étiquette d'être plus résistante à l'usure, à la lumière et aux UV ainsi qu'aux produits de nettoyage.Tout en conservant ses données visibles, elle communique par radio-fréquence, à la fréquence UHF 860-960 MHz, privilégiée dans l'univers logistique pour la traçabilité des contenants.
Le fabricant utilisait déjà l'IML pour ses étiquettes code-barres depuis de nombreuses années. « Le challenge pour nous a été de l'appliquer à la RFID. Nous l'avons relevé et avons même breveté la technologie IML RFID. Nous sommes maintenant en mesure d'offrir à nos clients un moyen efficace et rentable de suivre et tracer chaque contenant tout au long de la chaîne d'approvisionnement. »
Inotec a produit quelques 300 millions d'étiquettes en 2016, dont 20 % pour la RFID. Le fabricant européen, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 12,3 millions d'euros l'an passé, dispose d'un laboratoire R&D permettant d'effectuer des tests de résistance sur des matériaux adhésifs. Il dispose aussi d'un système de pose d'inlays RFID haute vitesse (800/min), d'un poste de programmation des puces RFID et d'une ligne automatique de vernissage d'étiquettes IML.