Lancée en 2011, UpCycle n’est plus précisément une start-up. Cette Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale (ESUS) désormais structurée comme une PME emploie 20 personnes et ne se limite plus, non plus, à faire pousser des pleurotes sur du marc de café. « En dix ans, nous avons montré notre capacité à développer des modèles économiques, sociaux et environnementaux viables dans la gestion des biodéchets. L’activité de valorisation du marc de café par la culture de champignons, toujours livrés tous les jours chez Carrefour et Monoprix par exemple, a été une première étape. Nous avons valorisé 600 000 tonnes de marc de café à ce jour », explique Grégoire Bleu, co-fondateur d’UpCycle.
Gestion des déchets au plus près de leur zone d’émission
Mais UpCycle a très rapidement cherché un modèle qui puisse valoriser les biodéchets à plus grande échelle, toujours en restant respectueux de l’environnement. « Nous sommes des obsédés de l’impact ! », reconnaît Grégoire Bleu. Après avoir écarté la micro-méthanisation, peu réaliste économiquement, UpCycle a misé sur le compostage électro-mécanique, réalisé localement, voire ultra-localement à l’échelle d’un hypermarché, d’un restaurant scolaire, d’un quartier, d’une entreprise, d’une cuisine collective, etc. Dans l’optique de gérer au plus près de leur zone d’émission les biodéchets et certains emballages compostables, car 50 % du coût de gestion d’un déchet vient de son transport. En termes de capacité ...
