Dans un communiqué paru ce jour, L214 incite les consommateurs à retourner les produits du groupe LDC afin de les placer face cachée, dans les rayons des distributeurs , pour « manifester leur opposition aux pires pratiques d’élevage », déclare l’association. Selon Ambre Bernard, chargée de campagnes pour L214 : « Agir contre l’élevage intensif n’a jamais été aussi simple : il suffit de retourner les barquettes des marques Le Gaulois, Marie et Maître CoQ, puis de renseigner le nombre de produits retournés sur le site tournonsledos.fr ou sur l’application dédiée. Pour les 84 % de Français (source Ifop, 2024) opposés à l’élevage intensif, chaque passage en supermarché devient l’occasion d’un geste citoyen ».
L’objectif est de faire changer l’entreprise sur les pratiques d’élevage.
« Aucune traçabilité ne permet aux consommateurs de connaître les conditions d’élevage des animaux lorsqu’ils achètent un produit », affirme L214. Avec le « bien-être animal washing », la traçabilité est un des aspects pointés du doigt par l’association . Elle ajoute que « contrairement aux œufs, la mention du mode d’élevage des animaux n’est obligatoire sur aucune viande ».
Les militants de L214 organisent des actions dans 35 villes en France ce samedi 19 octobre. L’objectif est d’inciter le public à retourner le maximum de barquettes dans les semaines à venir. Et ce jusqu’à ce que le groupe LDC s’engage à signer le European Chicken Commitment (ECC) . Cette démarche a vu le jour à l’initiative d’organisations européennes de protection animale (ONG). Elle correspond à un cahier des charges spécifique, dont les exigences vont au-delà de la réglementation européenne avec notamment des densités d’animaux à respecter, la présence de lumière naturelle , favoriser des espèces à croissance plus lente ou encore la mise en place d’un étourdissement par atmosphère contrôlée ou par un système électrique sans accrochage inversé des volailles dans les abattoirs.
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