Comment expliquez-vous le succès de Grain de Sail ?
Il s’agit avant tout d’une démarche globale et cohérente, qui englobe aussi bien des usines bien construites et très performantes sur le plan énergétique, une matière première, le cacao bio , issue de l’agroforesterie, du café et des tablettes de chocolat de qualité, ainsi que des voiliers-cargos pour décarboner le transport des marchandises. Nous réalisons 14 millions d’euros de chiffre d’affaires. Cette notoriété est presque disproportionnée par rapport à la taille de l’entreprise. Force est de constater que le projet parle aux consommateurs. L’histoire s’est écrite petit à petit. Dès 2012 à la création, avec l’envie de sélectionner, produire et vendre des produits qualitatifs à haute valeur ajoutée. Puis en 2013, avec l’inauguration d’un atelier de torréfaction de café avant la construction de la chocolaterie à Morlaix (56) en 2016. Le premier navire est arrivé huit ans après le début de l’aventure. Nous avons d’abord créé le besoin de transport pour avoir la capacité de financer le navire.
Vous venez d’annoncer le projet de construction d’un troisième navire pour votre flotte de voiliers-cargos à l’horizon 2027. Comment se démarquera Grain de Sail III ?
Notre idée de départ était de reconstruire des navires marchands modernes . Grain de Sail I (24 mètres de longueur, 50 tonnes dans les cales) nous a aidé à voguer vers de nouveaux projets. En janvier dernier, nous avons inauguré Grain de Sail II (52 mètres de longueur, 350 tonnes soit 300 palettes en cale et 24 fûts sur le pont). Le navire assure nos destinations transatlantiques (Saint-Malo, New-York, Caraïbes). Pour le voilier Grain de Sail III....
