Le procès engagé en 2008 par l’Association européenne de l’emballage en métal (EMPAC) contre Superfos, un des leaders des emballages rigides plastiques, crée un précédent judiciaire en matière d’allégations environnementales. Retour sur les faits. Superfos A/S a publié, il y a trois ans, sur son site web et dans des brochures publicitaires, des informations comparant des emballages plastiques à des emballages métalliques. « Ces slogans publicitaires, explique l’association, insistaient particulièrement sur de prétendus avantages environnementaux des emballages plastiques par rapport aux emballages métalliques, en mentionnant des informations infondées relatives aux émissions de CO2. »
Suite à la procédure judiciaire engagée, la Cour danoise a conclu récemment que ces messages publicitaires étaient inexacts et sans fondement ! Et elle a motivé ainsi sa décision, : « Afin d’éviter toute concurrence déloyale, des conditions très strictes, encadrant de telles affirmations environnementales doivent s’appliquer. Elles doivent être claires, fondées, spécifiques, non trompeuses, et confirmées par un expert impartial. »
En conséquence la société Superfos a été interdite d’utiliser une série d’affirmations et des images qui dénigraient l’emballage métallique. Le Secrétaire général de l’Association danoise de l’Aluminium – qui a représenté EMPAC pendant le procès- a expliqué « que cette décision de la Cour danoise souligne notre détermination à ce que les caractéristiques particulières et uniques de notre industrie soient correctement reconnues et communiquées. ».
Selon les dernières études, dont les résultats ont été diffusés à Interpack 2011, l’acier est en première position dans le classement du recyclage des matériaux d’emballage. Les taux de recyclage en Europe sont passés de 70 % en 2008 à 72 % en 2009 (voir graphique).
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