Les Ateliers de l’Emballage 2021 en images
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- Auteur : Karine Ermenier

Réduire, recycler, réemployer. Les 3R ont logiquement nourri les interventions et les échanges lors de la troisième édition des Ateliers de l’Emballage qui s’est tenue à Rennes le 12 octobre dernier. Un événement organisé par Process Alimentaire, en partenariat avec DS Smith, Knauf Industries, Sealed Air et Virgin Bio Pack. Placée sous le thème du « Juste Emballage », cette journée a réuni plus de 140 personnes, ravies de renouer avec un événement en présentiel. Et d’échanger, en chair et en os, avec les nombreux intervenants, avec pour point de départ un focus sur la réglementation, qui joue un rôle moteur dans les transformations à l'oeuvre ! Emmanuelle Buffet, déléguée générale d’Elipso, association représentant les fabricants d’emballages en plastique en France, a réussi le tour de force de synthétiser les évolutions en cours et à venir, aux niveaux français et européen.

Le rappel de la définition des plastiques, précisée par la Commission européenne en juin dernier, a animé de nombreuses discussions. En particulier en ce 12 octobre qui a coïncidé avec la date de parution du décret sur l’interdiction des emballages au rayon fruits et légumes . L’occasion de rappeler que même les emballages biosourcés compostables – non issus de matériaux naturels non transformés (tels que la cellulose) – rentrent dans le giron des « plastiques ». Ils ne pourront donc pas servir de substituts aux emballages actuels de fruits et légumes de moins de 1,5 kg. « Même les barquettes en papier/carton avec liners en plastique ou bioplastique ne sont pas considérées comme des alternatives aux plastiques », confirme Emmanuelle Buffet.
L'experte a également rappelé que les ambitions du décret 3R n’avaient pas de caractère contraignant : « il s'agit plutôt d’un système d’encouragement à suivre une trajectoire. » A l’image de l’ambition 2040 de supprimer les plastiques à usage unique, aucune sanction ne sera donc appliquée si les objectifs ne sont pas atteints. Reste, toutefois, les « sanctions » financières qui pèsent sur les metteurs en marché à travers les bonus/malus mis en place au niveau des éco-organismes pour malgré tout encourager le marché à suivre la voie tracée par le gouvernement …
Retrouvez les principaux enseignements de cette journée en image ici :




















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