Agroalimentaire breton : quels parcours pour ceux qui ont perdu leur emploi ?
Suite aux difficultés de Gad, Doux, Tilly-Sabco, Marine Harvest,..., qui ont conduit à d'importantes vagues de licenciements depuis 2012 dans le Finistère et le Morbihan, l'Insee Bretagne a mené une étude sur les « parcours professionnels possibles pour les métiers de l'agroalimentaire ».
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L'étude montre que les salariés concernés par ces licenciements sont globalement peu qualifiés et qu'ils présentent des freins à la mobilité. En particulier, 70 % d'entre eux sont propriétaires de leur habitation et la moitié vit en couple avec au moins un enfant. Ceci alors même que les bassins d'emploi concernés manquent de dynamisme économique, d'où peu de possibilités à proximité.
L'étude dresse également la liste des passerelles possibles vers d'autres secteurs. Aucune piste n'est évidente. L'Insee fait le constat que les effectifs d'ouvriers non qualifiés des industries de process sont en repli dans les autres secteurs.
En revanche, l'étude met en avant les possibilités de reconversion ou de transition vers les métiers du commerce, des services aux entreprises ou aux particuliers, sans oublier la restauration.
Elle identifie deux métiers adaptés à la démographie locale : assistante maternelle et aide à domicile. Avec dans les deux cas, des besoins qui devraient émerger compte tenu de la pyramide des âges de ces professions où de nombreux salariés pourraient cesser leur activité d'ici 2020.