Le p-dg de Française de Gastronomie regrette la décision du dirigeant de Larzul
Dans un courrier rendu public, Philippe Boonen, président du groupe Française de Gastronomie, a réagi à la procédure de sauvegarde que la société bretonne Larzul, dirigée par Michel Larzul, a demandé au Tribunal de Commerce de Quimper. « En tant qu’actionnaire à 50 % et créancière de la société Larzul, Française de Gastronomie regrette la décision de son dirigeant qui fragilise la société et retarde la recherche de solutions susceptibles de pérenniser les activités sur le site breton », écrit-il.
Cette situation fait suite à un arrêt de la Cour d’Appel de Paris, qui tranche un des litiges opposant les deux sociétés. Larzul accusait le groupe Française de Gastronomie de ne pas lui avoir livré les chairs d’escargots selon les spécifications attendues dans le cadre de la diversification de son activité vers les escargots en boîte. Cette accusation avait conduit Larzul à arrêter l’activité escargots au terme du contrat intervenu en janvier 2008. Surtout, elle est venue bloquer le processus de transmission de l’entreprise, qui devait s’achever par la prise de participation totale de Française de Gastronomie dans Larzul. Depuis, une âpre bataille juridique est engagée entre les deux parties.
Dans son courrier, Philippe Boonen indique que la cour d’appel de Paris, dans un arrêt définitif du 16 avril 2015, a rejeté l’ensemble des griefs formulés par la société Larzul concernant cet approvisionnement. Larzul serait redevable d’un montant de 1,495 million d’euros au profit de Camargo, la filiale du groupe Française de Gastronomie qui approvisionnait la PME bretonne en escargots.