Dans un communiqué, le fabricant de plats appertisés Larzul à Plonéour-Lanvern (29) dément les informations de Française de Gastronomie, qui regrettait la procédure de sauvegarde engagée par Michel Larzul (Lire ici).

Michel Larzul rappelle qu'un contentieux oppose depuis plusieurs années Larzul à Française de Gastronomie. Il indique que son objectif est de retrouver son indépendance et d'obtenir réparation du préjudice causé par Camargo, filiale de Française de Gastronomie, du fait de livraisons de chairs d'escargots non conformes aux dispositions contractuelles.

Il indique que depuis 2012, il est à nouveau totalement indépendant et dément que Française de Gastronomie détienne 50 % du capital de Larzul, contrairement à ce qui a été diffusé.

S'agissant de l'affaire Camargo, il explique que « contre toute attente, alors que l'expertise était très largement favorable à Larzul, la cour d'Appel de Paris a considéré que le préjudice subi par Larzul était symbolique. Michel Larzul souligne toutefois que la cour n'a pas remis en cause les manquements graves et répétés. De fait, il annonce se pourvoir en cassation.

Il confirme que ce second arrêt l'a conduit à solliciter l'ouverture d'une procédure de sauvegarde, auprès du tribunal de Commerce de Quimper. Il souligne que le CA 2014 de Larzul est de 15,6 M€, avec un résultat de 561 000 euros.