Lutti prévoit de céder ses activités à Carambar&Co
Le n°2 français de la confiserie, CPK, holding de la société Carambar&Co (Poulain, Carambar, Krema, Michoko, La Pie qui Chante, etc.) est entrée en négociations exclusives avec Lutti en vue d’un rapprochement. Héritier d'un groupe franco-belge créé en 1889 et détenu par le confiseur allemand Katjes International depuis sept ans, Lutti est le troisième acteur sur le marché hexagonal. Sous réserve d’acception par l’Autorité de la concurrence, le nouvel ensemble deviendrait l’un des leaders français de la confiserie (avec 29 % du marché) face à Haribo (40%). «La complémentarité et la notoriété des marques de Carambar&Co et de Lutti et la stratégie offensive de ce nouveau groupe seraient des atouts déterminants pour anticiper au mieux les futures évolutions du marché de la confiserie et du chocolat. Et pour renforcer la position de très belles marques existantes en France et en Europe », indique Carambar&Co.
En contrepartie de la cession, Katjes International prendrait une participation minoritaire dans CPK. Créé en mai 2017 suite à l’acquisition d’une dizaine de marques auprès de Mondelez International, CPK a déjà investi depuis dans deux centres de recherche et développement : un à Blois, l’autre à Saint-Genest. Le groupe compte aussi injecter 35 à 40 millions d’euros dans ses usines en France. Il en dénombre cinq : Blois (chocolats Poulain), Marcq-en-Baroeul (Carambar), Saint-Genest (Krema, la Pie qui Chante, Malabar), Strasbourg (Rochers Suchard) et Vichy (pastilles du même nom). De son côté, Lutti dispose d’un site de production unique à Bondues dans le Nord. De quoi poursuivre la stratégie de Carambar&Co axée sur la confiserie Made in France.