Dans le cadre de son travail prospectif « Transition(s) 2050 », l’Ademe a imaginé quatre trajectoires qui permettraient d’atteindre la neutralité carbone en France d’ici une trentaine d’années, tout en nourrissant une population française d’environ 69,7 millions d’habitants. Des scénarios contrastés, misant sur des comportements et des technologies différentes, le tout aux noms évocateurs : « Génération frugale » (S1), « Coopérations territoriales » (S2), « Technologies vertes » (S3) et « Pari réparateur » (S4). Par la suite, l’agence a décliné ses travaux sur l’alimentation humaine et les sources de protéines, en se basant sur l’étude Sisae (Simulation prospective du système alimentaire et de son empreinte carbone).
Les quatre scénarios ont des points communs : une consommation réduite de viande au profit des légumineuses, les pertes et gaspillages divisés par deux. Les besoins nutritionnels de base sont couverts tout en réduisant les surconsommations caloriques et protéiques actuellement observées. Les différences résident...
