Mademoiselle Desserts investit massivement pour moderniser ses sites de production, gagner en capacité et en performance tout en réduisant la pénibilité. Fin 2020, le groupe a annoncé un plan d'investissement de 30 millions d'euros sur 18 mois. Pour améliorer les conditions de travail, il a identifié 13 projets de cobots sur l’ensemble de ses activités, pour le conditionnement, l’enfournement et le démoulage. Les premiers projets sont concrétisés. C'est le cas à Broons (22), où le spécialiste de la pâtisserie a récemment opté pour un cobot (robot collaboratif) en remplacement des poches à douilles, utilisées de façon manuelle pour décorer certaines réalisations. L’enjeu était d'automatiser pour supprimer des gestes répétitifs. « Nous avons intégré un seul cobot à date pour des opérations de décors comme celle-ci. Mais en 2020, nous avions déjà intégré un autre cobot pour faire de la manutention de plaques », précise Yann Sauvaget, ingénieur projet industriel pour le site. « L'intégration a été effectuée en interne avec les équipes du site », poursuit-il. Compact et conçu pour travailler avec l’humain dans un espace commun, l'actionneur est aussi flexible et mobile. « On peut l’utiliser et le déplacer très facilement dans les ateliers. De nombreuses applications sont à l’étude », communique Mademoiselle Desserts.
Depuis l'acquisition en 2019 des Délices des sept vallées, le groupe Mademoiselle Desserts s'appuie sur douze sites de production, huit en France, trois en Grande-Bretagne et un aux Pays-Bas pour confectionner les 4 000 références de pâtisseries surgelées à son porte-feuilles. Son chiffre d’affaires a atteint 343 millions d’euros en 2019.