Les fêtes de fin d’année ont dopé les achats alimentaires
Le bilan des ventes alimentaires dressé par Nielsen fait état de chiffres d’affaires records enregistrés sur les derniers jours de l’année. De quoi redresser la barre de tous les produits festifs, ou presque …
Un milliard d’euros en deux jours. Tel est le chiffre d’affaires record réalisé par les ventes de produits alimentaires en grande distribution les 30 et 31 décembre derniers. Il s’agit de 8,2 % de mieux qu’en 2019 et même d’une progression de 43 % par rapport aux deux derniers jours de vente de 2018 ! « Deux phénomènes sont combinés pour expliquer cette tendance, indique Nielsen dans cette étude dont le périmètre concerne les hypers, supers, la proximité et le drive. L'impact des États généraux de l’alimentation en 2019 avait limité les promotions et donc le niveau de ventes. Et les consommateurs ont plus que jamais eu envie de se faire plaisir fin 2020 après une année compliquée et morose. » Motivés par l’envie de célébrer leurs retrouvailles avec leurs proches, les foyers ne se sont pas privés. « Les bonnes performances du mercredi 30 (516 millions d’euros) classent ce jour à la position n°4 dans le classement final des meilleures journées de 2020, juste derrière le 23 décembre », précise Nielsen.
Le retour des produits festifs
Malgré un début de mois de décembre plus morose lié aux nouvelles restrictions d’horaires et de mouvements, les ventes ont progressé de + 4 % sur le mois. Alors que les acteurs des produits festifs craignaient le pire, ils ont, au contraire, pu profiter d’un beau retour en force : + 51 % de chiffre d’affaires pour les foies gras en conserve sur les deux dernières semaines de l’année et + 21 % sur le seul mois de décembre ; + 25 % pour les poissons fumés (+ 5 % sur décembre), + 20 % pour les champagnes et + 10 % pour les chocolats saisonniers.
Ces performances de fin d’année permettent à ces catégories d’être en croissance sur décembre et même sur l’année complète : + 8 % pour les foies gras en conserve, + 19 % pour les poissons et crustacés frais, + 7 % pour les poissons fumés. Une exception toutefois pour les champagnes et les chocolats festifs qui n’ont pas réussi à rattraper une année compliquée et qui finissent 2020 respectivement en repli de – 3 % et – 5 %.