Les leviers de succès vus par David Ozenne, directeur innovation-R&D de Charal
Le monde de l'agroalimentaire se doit de réassurer le consommateur, en particulier dans la viande. A la fois pour qu'il n'ait plus peur d'en manger car il faut rappeler que 95 % des industriels travaillent dans les règles de l'art. Mais aussi pour éviter les idées fausses qui circulent comme, celle, par exemple, de réduire à tout prix sa consommation de viande. Les derniers repères nutritionnels du PNNS préconisent de consommer moins de 500 g de viande hors volailles par semaine. Hors, aujourd'hui la consommation moyenne est de 370 g.
L'avenir passera aussi par une meilleure écoute du consommateur pour répondre aux habitudes de consommation qui évoluent (nomadisme, repas destructurés, mono-foyers, etc.) et aux attentes croissantes en matière d'éthique de l'entreprise. Il faudra donner du sens à nos produits (provenance des animaux, éco-conception, valeurs sociétales, etc.), tout en offrant à chacun ce qu'il veut, quand il veut et où il veut. La personnalisation des produits deviendra une nécessité.