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Vie des IAA

Nomination de Michel Barnier : les réactions de la filière alimentaire

L'Ania, la Feef et la Coopération Agricole réagissent à la nomination de Michel Barnier en tant que premier ministre.
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  • Auteur : Marjolaine Cérou

On l’attendait presque après la fin des Paralympiques. La nomination du nouveau premier ministre, Michel Barnier, a finalement été officialisée le jeudi 5 septembre en fin de matinée. Une annonce qui n’a pas manqué de faire réagir la filière alimentaire, l’Homme d’État ayant notamment été ministre de l’Agriculture entre 2007 et 2009.

L’Ania (Association nationale de l’industrie alimentaire) salue cette nomination. « C’est un excellent signal. Les enjeux alimentaires, économiques et environnementaux sont nombreux et stratégiques pour notre pays. L’Ania entend être un partenaire actif et engagé afin de travailler en lien avec le futur gouvernement à renforcer notre industrie », souligne Jean-François Loiseau , le président de l’Ania. L’association plaide notamment pour que des solutions soient apportées par le futur gouvernement sur la stabilité fiscale et la simplification réglementaire et normative afin de permettre aux entreprises de l’agroalimentaire de retrouver rapidement de la sérénité.

« Coconstruire une stratégie alimentaire conquérante »

« Félicitations à Michel Barnier pour sa nomination au poste de Premier ministre. […] j’ai confiance en sa capacité à mener à bien des dossiers complexes. Pour les coopératives agricoles, il est urgent de fixer un cap clair et de coconstruire une stratégie alimentaire conquérante avec l’ensemble des acteurs de la filière », a déclaré de son côté Dominique Chargé, le président de La Coopération Agricole. La veille, lors de sa conférence de rentrée, ce dernier a souligné l'urgence d'adopter une stratégie alimentaire conquérante autour de trois piliers majeurs . « Il s’agit de renforcer la compétitivité, de mener les transitions et d’adapter la production aux nouvelles attentes des consommateurs », a-t-il souligné.

La Feef (Fédération des entreprises et entrepreneurs de France) rappelle quant à elle la nécessité de créer une réforme de simplification du cadre des relations commerciales pour atteindre les objectifs de souveraineté alimentaire et industrielle . « La fragilisation du tissu économique des industriels PME-ETI qui se poursuit depuis six ans doit alerter le prochain gouvernement et l’ensemble des parlementaires. Il est crucial d’adapter le cadre actuel des négociations commerciales par la différenciation et la sanctuarisation du tarif des fournisseurs PME-ETI afin d’avoir les moyens d’investir, de créer de l’emploi local et de soutenir le monde agricole », souligne Léonard Prunier, le président.

Négocations commerciales : la Feef demande un régime spécifique pour les PME et ETI

Dans ce contexte, la Feef demande la création d’un régime spécifique de simplification et de protection pour les industriels PME-ETI.
Ce bouclier de protection pour les PME-ETI passerait par deux mesures prioritaires :

  • La différenciation en fonction de la taille des fournisseurs sur la base du critère européen de chiffre d’affaires mondial inférieur à 350 millions d’euros ;

  • la sanctuarisation du tarif des  PME-ETI pour permettre à ces entreprises de retrouver de l’oxygène, conserver la sanctuarisation des coûts agricoles et réussir la construction en marche avant du prix.

 

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