En 2024, la consommation de lait liquide en France est restée stable (2,7 milliards de litres environ) et la production des laiteries s’est maintenue (- 0,7 % versus 2023). Pour autant, face à la concurrence mondiale et pour préserver leur autosuffisance, les laiteries françaises doivent amorcer un virage technologique pour maintenir leur compétitivité. « La modernisation des laiteries est un enjeu stratégique pour la filière laitière. Notre première responsabilité est la sécurité alimentaire . Chaque année, pas moins de 40 millions d’euros sont injectés dans la maintenance », argumente Emmanuel Vasseneix, président de l’IPLC (Institut Professionnel du Lait de Consommation) et de LSDH.
L’organisation professionnelle Syndilait évalue ainsi à un milliard d’euros les investissements qui seront nécessaires d’ici cinq ans . « Un recensement a été réalisé auprès de nos adhérents pour évaluer leurs besoins , précise Romain Deurbergue, président de l’organisation professionnelle Syndilait et directeur général de Candia. Rien qu’à l’échelle de Candia, cela équivaut à multiplier par deux l’enveloppe budgétée . » « La filière laitière est en sous-investissement. Du fait du contexte géopolitique et des hausses des matières premières, ils sont décalés. Du côté de LSDH, nous venons de mettre en service une nouvelle usine mais nous avons quand même des besoins de renouvellement de matériel », poursuit Emmanuel Vasseneix. « Les laiteries sont challengées sur les matières premières industrielles et pour écraser les coûts fixes, cela nécessite des structures de grande taille », ajoute Romain Deurbergue.
Des investissements nécessaires dans les Step
L’actualisation des équipements vise à gagner en ...
