Selon l’enseigne E.Leclerc, il s’agit d’une première en Europe. Depuis peu, une vingtaine de références d’agrumes bio et conventionnels Marque Repère ont remplacé leur filet en plastique par un emballage recyclable et zéro plastique. Pourquoi ce choix ? Car les agrumes sont, pour la marque de distributeur, le premier segment contributeur d’emballages plastiques des fruits et légumes. Ce nouvel emballage est un sachet en papier recyclable labellisé FSC (forêts gérées durablement) avec une fenêtre en fibres naturelles de bambou. Sur un an, il permettrait d’économiser 250 tonnes de plastique. Auxquels pourront s’ajouter 33 autres tonnes de plastique évitées grâce au déploiement de cette solution, dès début décembre, sur les pommes de terre Bio Village. De quoi aller au-delà des futures exigences de la loi AGEC (anti-gaspillage pour une économie circulaire) qui prévoit d’interdire le plastique dans les emballages de fruits et légumes de moins de 1,5 kg à compter de janvier 2022.
Cette annonce coïncide avec le lancement des produits Panier du Primeur issus d’une toute nouvelle filière agrumes créée en Espagne. Elle recense une vingtaine de références d’agrumes : oranges, clémentines, mandarines, citrons et pomelos. Ces fruits vont représenter 27 % du tonnage annuel de la gamme Panier du Primeur créée en 2019 par E.Leclerc pour regrouper tous les fruits et légumes 1ère gamme bruts et conventionnels de Marque Repère. « Grâce à la création de filières, cette marque a renforcé ses exigences en termes de qualité, d’environnement, d’origine et de traçabilité. Le but : favoriser de meilleures pratiques agricoles et garantir une sécurité alimentaire optimale aux consommateurs », avance l’enseigne. Pour le développement de ses filières, Marque Repère s’appuie notamment sur la certification « Haute Valeur Environnementale » qui garantit l’engagement des exploitations agricoles dans la transition agroécologique. À ce jour, 50 références Panier du Primeur sont labellisées HVE. « Tous les agriculteurs partenaires s’engagent à mettre en place des pratiques qui vont au-delà de ce qu’impose la loi dans un certain nombre de domaines, tels que : réduire leur consommation d’eau, protéger la faune et la flore et limiter l’utilisation de pesticides de synthèse », explique l’enseigne.