En décembre prochain, la Société Générale des Techniques (SGT) va lancer sur son site de Rezé (44) les travaux d’une nouvelle unité de production de polyéthylène téréphtalate recyclé (rPET). Cette unité sera implantée au sein même de l’usine historique de fabrication de préformes et du siège social du groupe.
Objectif de cet investissement : garantir un approvisionnement continu de r-PET à ses clients, principalement embouteilleurs du secteur agroalimentaire. En ligne de mire : atteindre une capacité de production de 26 000 tonnes de r-PET par an, contre 12 000 tonnes actuellement.
Une directive européenne dans le viseur
Dans un communiqué, la SGT rappelle une échéance réglementaire proche : dans 15 mois, entrera en vigueur la directive européenne obligeant l’incorporation de 25 % de matière première recyclée (MPR) dans les bouteilles en PET.
« Nous augmenterons notre capacité de production de r-PET à 26 000 tonnes d’ici mi-2024, précise Frédéric Mignot, p-dg du groupe. Pour cela, l’entreprise se dote des dernières technologies, parmi lesquelles le nouveau procédé LSP (Liquid state polycondensation) de Next Generation Recyclingmaschinen (NGR) pour le traitement du PET post-consommation ».
Un processus plus efficace
Lors de ce processus, toutes les impuretés du PET sont éliminées lorsqu’il est dans sa phase liquide. Ce procédé offre une efficacité énergétique supérieure aux applications classiques. De plus, « l’extraction des contaminants lorsque le PET est en phase liquide autorise une décontamination plus importante, notamment pour les NIAS (Non-intentionally added substances) et le bisphénol A », ajoute la SGT,
Dans le cadre de ce projet, la SGT a également pour objectif de réduire ses émissions de CO2, « en limitant le flux de camions entre Châlon-sur-Saône et Rezé, précise Frédéric Mignot. Ce qui représente environ 250 camions en moins par an ».
Des recrutements sont à l’ordre du jour, pour des postes d’opérateurs de production et de maintenance. La mise en service est prévue au deuxième trimestre 2024.
